Documents écrits ,sur la maltraitance des enfants:
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Documents écrits ,sur la maltraitance des enfants:
SUPPORTS ECRITS :
Voilà des témoignages sur la maltraitance des enfants :
Chine: apprendre dans les décombres – Le droit de s’instruire
1) Yang Mei, dix ans
Avant
même le lever du soleil, Yang Mei, une fillette de dix ans, son frère
cadet Yang Zhen et sa petite sœur Yang Yamei prennent le chemin de
l’école. Yang Mei continue de subir les conséquences du séisme qui a
ébranlé la province de Sichuan en Chine, en mai 2008, provoquant
l’écroulement d’innombrables bâtiments. Le toit de la maison des trois
frères et sœurs s’est lui aussi effondré. L’école a été gravement
endommagée. Elle ne s’est pas écroulée mais le risque était réel, si
bien que Yang Mei et ses frères et sœurs n’ont plus pu aller à l’école
pendant un certain temps.
«Nous étions en classe quand la terre
s’est mise à trembler», raconte Mei. «Nous avions le sentiment que la
classe se déplaçait. Nous sommes tous sortis immédiatement.»
Mei
et 250 autres écoliers et écolières vont en classe dans un bâtiment
scolaire temporaire préfabriqué installé par l’UNICEF. Les élèves ont
reçu par ailleurs des sacs d’école, des sets de toilette ainsi qu’un
équipement de jeu et de sport pour les récréations.
Le séisme a causé
la destruction de plus de 6000 bâtiments scolaires rien que dans la
province de Sichuan. Les systèmes d’adduction d’eau ont eux aussi été
endommagés, si bien que les enfants et leurs familles étaient condamnés à
récolter l’eau de pluie du toit dans des sacs en plastique ou à aller
chercher de l’eau insalubre à la rivière. L’UNICEF a soutenu les travaux
de reconstruction, fourni de l’eau potable aux communes, rétabli le
fonctionnement des écoles le plus rapidement possible, aidé les enfants à
gérer l’expérience très dure du séisme et fourni aux centres de santé
des produits
alimentaires spéciaux à but thérapeutique.
Namibie: pas de billet d’entrée pour la vie – le droit à un nom
2) Campagnes d’enregistrement
En
Namibie, 81 pour cent des femmes mettent au monde leurs enfants dans un
établissement hospitalier. Et pourtant, 40 pour cent des enfants de
moins de cinq ans n’ont pas d’acte de naissance. Les enfants qui ne sont
pas enregistrés officiellement courent des risques accrus dans de
nombreux domaines : ils sont plus exposés aux abus, à la traite
d’enfants et aux mariages d’enfants; ils ont un accès restreint aux
soins médicaux, au système scolaire et aux services publics.
Selon
la tradition, le nom est désigné en Namibie par la famille du père.
Cette coutume de dénomination entraîne des retards au niveau de
l’enregistrement des naissances. Afin de remédier à ce problème, un
nouveau système a été élaboré à l’hôpital public de Katatura. Les
infirmières conseillent aux futures mères de se mettre d’accord au
préalable avec la famille sur le nom de l’enfant ou de faire enregistrer
l’enfant six semaines après la naissance, lorsqu’elles viennent le
faire vacciner.
«Dans ce cas», explique Ian MacLeod, directeur de
l’UNICEF en Namibie, «c’est le ministère de la santé qui met à
disposition l’infrastructure tandis que le ministère des affaires
intérieures fournit le personnel. Les barrières qui séparent ces deux
offices qui, d’habitude, ne sont guère appelés à collaborer, ont été
abaissées pour aider les enfants à obtenir leurs droits.»
Les
enfants qui vivent dans les régions isolées rencontrent des obstacles
particulièrement importants pour se faire enregistrer. Pour eux, le
déplacement jusqu’au bureau responsable est souvent hors de prix. Grâce
aux campagnes d’enregistrement itinérantes, on assure à ces enfants
aussi le droit à un nom. Lors de la dernières campagnes d’enregistrement
mobile, des centaines de personnes ont passé la nuit sous tente en
attendant l’équipe d’enregistrement.
Les enfants issus du peuple
San, une minorité, sont encore plus difficile à atteindre. Ce peuple
nomade n’a souvent pas accès aux services de santé et à l’instruction.
Nombreux sont les enfants et les adultes qui ignorent leur date de
naissance ; certains enfants ne savent même pas le nom de leurs parents.
Comme ils ne savent pas tous lire et écrire, les formulaires
d’enregistrement sont validés à l’aide d’une empreinte digitale au lieu
d’une signature. De nombreux parents n’ont pas la possibilité de prouver
que leur enfant est bien le leur. Grâce aux campagnes d’enregistrement
soutenues par l’UNICEF, on essaie par tous les moyens de surmonter ces
obstacles.
Rwanda: les enfants au tribunal – le droit à une procédure judiciaire
Ruhirwa, dix-neuf ans
Il
est encore tôt le matin quand un groupe de jeunes de Musanze se
retrouve devant le tribunal et attend. Les jeunes qui ont attendu en
captivité ont enfin un rendez-vous pour une audience.
3)
Ruhirwa fait partie de ce groupe. Ce jeune de dix-neuf ans est orphelin;
il est responsable de ses trois frères et sœurs cadets. Le jugement lui
permettra de clore enfin un épisode de sa vie particulièrement pénible
et douloureux.
«J’ai été accusé d’un crime que je n’ai pas commis»,
explique le jeune. «On m’a emprisonné avec des hommes d’un certain âge.
J’avais alors seize ans. Je suis reconnaissant que le juge m’écoute
enfin aujourd’hui.»
Ruhirwa est l’un des 600 enfants enfermés dans
les prisons du Rwanda à avoir obtenu enfin accès à une assistance
juridique gratuite grâce à une initiative lancée par le ministère de la
justice avec le soutien de l’UNICEF. Une étude a permis d’évaluer que
sur les 600 enfants emprisonnés avec des adultes, la majorité sont des
garçons issus de familles pauvres n’ayant pas les moyens de se payer une
assistance juridique. Plus de la moitié de ces enfants n’ont jamais eu
droit à une procédure judiciaire et on n’a jamais ouvert de dossier.
«Cette
initiative qui dure une semaine a été lancée de manière à ce que ces
enfants aient enfin droit à une procédure équitable et à une assistance
juridique», explique Francesca Morandini spécialiste de la protection de
l’enfant à l’UNICEF. Les enfants et les jeunes qui ont été accusés de
vol, voire d’homicide, ont ainsi enfin l’opportunité d’exposer leur
vision des événements.
La procédure permet de faire apparaître
un autre dysfonctionnement : la raison pour laquelle les enfants ont été
emprisonnés, c’est le fait qu’ils n’avaient pas la possibilité de
prouver qu’ils étaient mineurs. Car bien que l’enregistrement à la
naissance fasse partie des droits fondamentaux de chaque enfant, nombre
d’entre eux n’ont pas d’acte de naissance et sont ainsi exclus des
droits et des prestations les plus élémentaires. Ils courent un danger
plus important d’être victimes d’abus ou de traite d’enfants – ou d’être
emprisonnés avec des adultes.
L’UNICEF se mobilise pour que les
jeunes soient traités équitablement au tribunal. «Nous poursuivrons
notre collaboration avec le ministère de la justice et les ONG jusqu’à
ce que les droits des enfants soient respectés au Rwanda», affirme
Francesca Morandini.
SANTE :
L’histoire de Nelao, Namibie
4)
Nealo a été infectée par le VIH à l’âge de seize ans, il y a presque
cinq ans. « J’étais au courant pour le VIH », dit-elle. « Mais je n’ai
pas osé prendre les précautions que je conseillais aux autres. L’amour
que j’avais pour le garçon qui m’a infectée m’a aveuglée. J’avais la
phrase toute prête dans la tête : « Utilisons un préservatif ». Mais je
ne suis pas arrivée à la dire. J’ai cru que si je lui disais ça, ce
serait la fin de notre relation. Et j’étais trop jeune pour dire « non »
et ne pas céder. »
Nelao a découvert qu’elle était séropositive
quand son fils, qui a maintenant trois ans, est tombé malade. Ils ont
tous les deux fait le test du VIH et ils étaient tous les deux porteurs
du virus.
Naturellement, ce fut un grand choc. Mais la mère de Nelao
ne l’a pas laissé tomber et l’a beaucoup aidée. « Je fais encore partie
de la famille », fait remarquer Nelao. « Plus tard, quand j’ai reçu des
conseils, j’ai compris ce que ça voulait dire « être séropositive », et
comment vivre avec le VIH. »
EDUCATION :
L’histoire de Lalita, Inde
5)
Comme beaucoup de parents en Inde, ceux de Lalita voulaient qu’elle se
marie à l’âge de dix ans. Voulant s’instruire, la jeune fille s’est
rendue secrètement dans une école réservée aux filles des villages
pauvres. « Je me souviens encore du jour où mon frère jumeau m’a
surprise alors que j’allais à l’école. Il m’a battue car il était
honteux que j’ose étudier alors qu’aucun homme de notre famille n’avait
jamais été scolarisé. »
Lalita a appris à lire et à écrire. Elle a
également appris l’usage de la bicyclette et le karaté. « Je veux
poursuivre mes études et devenir un professeur chevronné. Je veux faire
découvrir aux filles un monde qu’elles ignorent, et je rêve d’une école
dans chaque village ! »
PROTECTION / ENFANTS SOLDATS :
L’histoire d’Alhaji, Sierra Leone
6)Alhaji
a été enlevé par des soldats rebelles en Sierra Leone quand il avait
dix ans. Il a été forcé de se battre avec eux jusqu’à ce que l’Unicef
obtienne sa libération deux ans plus tard. Alhaji raconte ces deux
années passées à combattre. Souvent en première ligne, après avoir été
drogué, il a commis des atrocités, tué des militaires et des civils. Il
ne sait plus combien. Mais il a vu aussi mourir ses amis à côté de lui.
Aujourd’hui,
en partie à cause du manque de drogue, Alhaji a du mal à dormir et à se
concentrer. Il lui arrive encore de montrer de l’agressivité envers les
autres. Il vit dans une famille d’accueil, va à l’école et reçoit une
aide psychologique pour retrouver sa place dans la société.
IDENTITE :
L’histoire d’Atia et de ses frères et sœurs, Madagascar
7)
Atia (12 ans), Marie-Rose (18 ans) et leurs huit frères et sœurs ne
sont pas inscrits sur les registres de l’état civil. Officiellement, ils
n’existent pas. Ils sont venus avec leurs parents pour effectuer
l’enregistrement rétroactif de leur naissance.
Le juge Tatafraky
s’est déplacé afin d’enregistrer et d’officialiser l’existence d’environ
1 200 enfants. Les familles se présentent devant lui avec leur dossier,
répondent à ses questions et repartent après quelques minutes en ayant
accompli cette formalité administrative qui peut changer la vie. Après
le passage de sa famille devant le juge, Atia explique qu’il est venu
chercher sa « Kopia » parce qu’il veut continuer d’aller à l’école et
avoir une carte d’identité. Marie-Rose, elle aussi, veut une carte
d’identité car elle a 18 ans et veut pouvoir voter. Elle est venue avec
sa fille de 2 ans qui a été enregistrée en même temps qu’elle. « C’était
impressionnant de passer devant le juge, mais je suis contente de
l’avoir fait. »
TRAVAIL DES ENFANTS
L’histoire de Xiuhua, Chine
8)Xiuhua
n’avait que 10 ans quand elle a dû quitter l’école pour aider ses
parents aux champs. « Les parents pensent souvent que s’ils retirent
leurs filles de l’école, ils économisent de l’argent », explique Mu
Huiqin, directrice adjointe de l’école que fréquente Xiuhua à Guyuan,
dans la région autonome de Ningxia Hui, dans l’ouest de la Chine.
Mme
Mu et d’autres ont essayé, sans grand succès, de persuader les parents
de laisser leurs filles retourner à l’école. Le père de Xiuhua, comme
bien d’autres, pense qu’il vaut mieux que les filles se marient. « Je
pleurais derrière la porte quand j’ai entendu mon père dire cela à mon
professeur », dit Xiuhua.
Mais il y a cinq ans, les perspectives
d’avenir de Xiuhua ont changé. Un projet d’éducation non scolaire pour
adolescentes, soutenu par l’Unicef, a ouvert ses portes dans la région,
enseignant la couture, la broderie et des techniques spécialisées pour
cultiver le maïs, le blé et la pastèque à Guyan, où il fait très froid
et ne pleut pas beaucoup. « Nous avons invité les experts locaux à
organiser un stage pour les filles qui avaient abandonné l’école, leur
donnant ainsi un billet pour échapper à la pauvreté », dit Mme Mu.
Au
cours des deux dernières années, les programmes de formation lancés
dans la région autonome ont aidé 1 800 filles. Xiuhua a appris la
couture. Chaque jour, après avoir aidé sa mère à la maison, elle
s’exerce. Elle gagne déjà de l’argent qui vient arrondir le revenu
familial en confectionnant des vêtements pour les villageois.
Xiuhua
dit que quand elle contribue à mettre de la nourriture sur la table,
l’espoir revient. « Et quand tu vois une lueur d’espoir, ton sens de
l’humour revient. Tu peux même taquiner tes parents. »
Le rêve de
Xiuhua est d’ouvrir un atelier de couture comme son amie Yang Yan. Yang
Yan a 22 ans et elle est mère d’un petit garçon. Elle n’a suivi que deux
ans d’éducation de base. Mais en 1998, grâce au programme de
renforcement des moyens de subsistance des filles, elle a ouvert le
premier atelier de couture du village et depuis, elle apporte une bonne
contribution au revenu de sa famille.
L’histoire d’Awatif, Egypte
9)Awatif
Morsy n’oubliera jamais le jour où elle a entendu dire qu’une nouvelle
école avait ouvert ses portes dans son village. « Quelqu’un est venu
chez moi pour demander le nom des enfants qui n’allaient pas à l’école
», se rappelle-t-elle. « Ma mère leur a donné mon nom. J’étais ravie. »
Comme
pour la plupart des enfants de 8 ans du village de Beni Shara’an en
Égypte, la vie d’Awatif jusqu’à ce jour se divisait entre un travail
exténuant dans les champs de blé et le confinement à la maison. Pour
toutes ces filles, la nouvelle école – une seule salle de classe au
rez-de-chaussée d’une maison convertie en école – était la réalisation
d’un rêve.
« Nous allions regarder les gens qui décoraient la salle.
Tout était clair et coloré. Il y avait des jeux et des images, des
choses que je n’avais jamais vues auparavant. » Tout le monde n’était
peut-être pas aussi enthousiaste dans le village, au moins au début.
Certains agriculteurs se plaignaient que l’école allait les priver de la
main-d’oeuvre bon marché que représentaient les enfants. Même le
beau-père d’Awatif n’était pas convaincu. « Et pourquoi est-ce qu’une
fille aurait besoin de s’instruire? » demandait-il.
Par chance, ce
n’était pas l’opinion de Farouk Abdel Naim, le commerçant d’âge mûr qui
avait été convaincu de faire don des locaux pour créer une école. « Je
suis arrivé à la conclusion que l’éducation d’une fille est même plus
importante que celle d’un garçon », dit M. Abdel Naim. « Un homme peut
toujours s’en sortir, quelles que soient les conditions, mais pas une
fille. Il faut qu’elle soit instruire pour s’en sortir dans la vie. »
Huit
ans plus tard, il serait difficile de trouver qui que ce soit à Beni
Shara’an qui ne partage pas cette opinion. L’école – qui comporte
aujourd’hui trois salles de classe – est considérée comme un
investissement intelligent qui rapporte des avantages tangibles à la
communauté.
Prenons l’exemple du commerçant Ahmed Abdel Jaber.
Lui-même illettré, il a envoyé sa fille Rawia à l’école dès qu’elle a
ouvert ses portes. « Avant que Rawia aille à l’école, les comptes de mon
commerce étaient totalement désorganisés », se rappelle-t-il. « Mais
rapidement, elle a commencé à s’occuper des livres pour moi et elle a
aidé sa soeur aînée à apprendre à lire et à écrire. »
Dans un village
où l’analphabétisme semble incontournable, on n’est pas en manque
d’histoires où l’éducation des filles a fait une grande différence dans
la qualité de vie et dans les affaires des familles. Soudain, les
ordonnances du médecin ou les mises en garde sur un sac d’engrais sont
devenues claires. Et surtout, l’exemple des enfants a encouragé
plusieurs adultes à s’inscrire à des cours d’alphabétisation.
Aujourd’hui,
Awatif est à l’école secondaire locale et elle envisage de faire des
études universitaires. « Beaucoup de gens ici à Beni Shara’an veulent
que je sois médecin », dit-elle. « Mais moi je veux être enseignante
pour transmettre à d’autres enfants ce que j’ai appris. » Elle s’est
déjà attelée à la tâche. Awatif est un exemple à suivre aux yeux des
filles du village. Notamment auprès de Faten, âgée de 11 ans : « J’ai lu
toutes les nouvelles d’Awatif », dit-elle. « Le veux être exactement
comme elle un jour. »
Les enfants soldats
10)« Il n'y a simplement pas d'excuse, pas d'argument acceptable pour armer des enfants ».
Mgr Desmond Tutu
Mathieu, âgé de 10 ans, me faisait cette réflexion :
« Mais "enfant soldat", ça ne veut rien dire, parce que soit on est un enfant, soit on est un soldat, non ? »
Eh oui, voilà deux termes tout à fait antinomiques !
Pourtant,
en ce début de troisième millénaire, selon Amnesty International, on
compte au moins 300.000 enfants soldats dans le monde. Et ce nombre ne
cesse d'augmenter car la plupart des pays qui sont en guerre depuis des
années voient leurs adultes disparaître les uns après les autres. Alors,
pour continuer à combattre les adversaires, on compte sur les enfants
que l'on envoie au front.
Les armées savent manœuvrer
efficacement pour recruter un enfant. La plupart du temps, des
militaires kidnappent les enfants dans les écoles, les stades, les
églises et dans les rues. Certains n'ont alors que 7 ans.
Parfois les
enfants rejoignent volontairement les rangs de l'armée. En effet, que
fait un enfant lorsque toute sa famille a été tuée et qu'il se retrouve
dans la rue sans rien avoir à manger ? Eh bien il accepte de s'engager
dans une fraction de l'armée en échange de repas quotidiens.
Que
fait cet enfant pauvre à qui l'on promet le paradis s'il donne sa vie
pour son pays ? Que fait-il si on lui promet de belles bottes, des
vêtements, de belles armes pour se sentir en sécurité et une famille
remplie d'enfants ? A-t-il la possibilité de refuser l'enrôlement alors
qu'à son âge il est totalement naïf et inconscient du danger qui le
menace ?
Voilà des témoignages sur la maltraitance des enfants :
Chine: apprendre dans les décombres – Le droit de s’instruire
1) Yang Mei, dix ans
Avant
même le lever du soleil, Yang Mei, une fillette de dix ans, son frère
cadet Yang Zhen et sa petite sœur Yang Yamei prennent le chemin de
l’école. Yang Mei continue de subir les conséquences du séisme qui a
ébranlé la province de Sichuan en Chine, en mai 2008, provoquant
l’écroulement d’innombrables bâtiments. Le toit de la maison des trois
frères et sœurs s’est lui aussi effondré. L’école a été gravement
endommagée. Elle ne s’est pas écroulée mais le risque était réel, si
bien que Yang Mei et ses frères et sœurs n’ont plus pu aller à l’école
pendant un certain temps.
«Nous étions en classe quand la terre
s’est mise à trembler», raconte Mei. «Nous avions le sentiment que la
classe se déplaçait. Nous sommes tous sortis immédiatement.»
Mei
et 250 autres écoliers et écolières vont en classe dans un bâtiment
scolaire temporaire préfabriqué installé par l’UNICEF. Les élèves ont
reçu par ailleurs des sacs d’école, des sets de toilette ainsi qu’un
équipement de jeu et de sport pour les récréations.
Le séisme a causé
la destruction de plus de 6000 bâtiments scolaires rien que dans la
province de Sichuan. Les systèmes d’adduction d’eau ont eux aussi été
endommagés, si bien que les enfants et leurs familles étaient condamnés à
récolter l’eau de pluie du toit dans des sacs en plastique ou à aller
chercher de l’eau insalubre à la rivière. L’UNICEF a soutenu les travaux
de reconstruction, fourni de l’eau potable aux communes, rétabli le
fonctionnement des écoles le plus rapidement possible, aidé les enfants à
gérer l’expérience très dure du séisme et fourni aux centres de santé
des produits
alimentaires spéciaux à but thérapeutique.
Namibie: pas de billet d’entrée pour la vie – le droit à un nom
2) Campagnes d’enregistrement
En
Namibie, 81 pour cent des femmes mettent au monde leurs enfants dans un
établissement hospitalier. Et pourtant, 40 pour cent des enfants de
moins de cinq ans n’ont pas d’acte de naissance. Les enfants qui ne sont
pas enregistrés officiellement courent des risques accrus dans de
nombreux domaines : ils sont plus exposés aux abus, à la traite
d’enfants et aux mariages d’enfants; ils ont un accès restreint aux
soins médicaux, au système scolaire et aux services publics.
Selon
la tradition, le nom est désigné en Namibie par la famille du père.
Cette coutume de dénomination entraîne des retards au niveau de
l’enregistrement des naissances. Afin de remédier à ce problème, un
nouveau système a été élaboré à l’hôpital public de Katatura. Les
infirmières conseillent aux futures mères de se mettre d’accord au
préalable avec la famille sur le nom de l’enfant ou de faire enregistrer
l’enfant six semaines après la naissance, lorsqu’elles viennent le
faire vacciner.
«Dans ce cas», explique Ian MacLeod, directeur de
l’UNICEF en Namibie, «c’est le ministère de la santé qui met à
disposition l’infrastructure tandis que le ministère des affaires
intérieures fournit le personnel. Les barrières qui séparent ces deux
offices qui, d’habitude, ne sont guère appelés à collaborer, ont été
abaissées pour aider les enfants à obtenir leurs droits.»
Les
enfants qui vivent dans les régions isolées rencontrent des obstacles
particulièrement importants pour se faire enregistrer. Pour eux, le
déplacement jusqu’au bureau responsable est souvent hors de prix. Grâce
aux campagnes d’enregistrement itinérantes, on assure à ces enfants
aussi le droit à un nom. Lors de la dernières campagnes d’enregistrement
mobile, des centaines de personnes ont passé la nuit sous tente en
attendant l’équipe d’enregistrement.
Les enfants issus du peuple
San, une minorité, sont encore plus difficile à atteindre. Ce peuple
nomade n’a souvent pas accès aux services de santé et à l’instruction.
Nombreux sont les enfants et les adultes qui ignorent leur date de
naissance ; certains enfants ne savent même pas le nom de leurs parents.
Comme ils ne savent pas tous lire et écrire, les formulaires
d’enregistrement sont validés à l’aide d’une empreinte digitale au lieu
d’une signature. De nombreux parents n’ont pas la possibilité de prouver
que leur enfant est bien le leur. Grâce aux campagnes d’enregistrement
soutenues par l’UNICEF, on essaie par tous les moyens de surmonter ces
obstacles.
Rwanda: les enfants au tribunal – le droit à une procédure judiciaire
Ruhirwa, dix-neuf ans
Il
est encore tôt le matin quand un groupe de jeunes de Musanze se
retrouve devant le tribunal et attend. Les jeunes qui ont attendu en
captivité ont enfin un rendez-vous pour une audience.
3)
Ruhirwa fait partie de ce groupe. Ce jeune de dix-neuf ans est orphelin;
il est responsable de ses trois frères et sœurs cadets. Le jugement lui
permettra de clore enfin un épisode de sa vie particulièrement pénible
et douloureux.
«J’ai été accusé d’un crime que je n’ai pas commis»,
explique le jeune. «On m’a emprisonné avec des hommes d’un certain âge.
J’avais alors seize ans. Je suis reconnaissant que le juge m’écoute
enfin aujourd’hui.»
Ruhirwa est l’un des 600 enfants enfermés dans
les prisons du Rwanda à avoir obtenu enfin accès à une assistance
juridique gratuite grâce à une initiative lancée par le ministère de la
justice avec le soutien de l’UNICEF. Une étude a permis d’évaluer que
sur les 600 enfants emprisonnés avec des adultes, la majorité sont des
garçons issus de familles pauvres n’ayant pas les moyens de se payer une
assistance juridique. Plus de la moitié de ces enfants n’ont jamais eu
droit à une procédure judiciaire et on n’a jamais ouvert de dossier.
«Cette
initiative qui dure une semaine a été lancée de manière à ce que ces
enfants aient enfin droit à une procédure équitable et à une assistance
juridique», explique Francesca Morandini spécialiste de la protection de
l’enfant à l’UNICEF. Les enfants et les jeunes qui ont été accusés de
vol, voire d’homicide, ont ainsi enfin l’opportunité d’exposer leur
vision des événements.
La procédure permet de faire apparaître
un autre dysfonctionnement : la raison pour laquelle les enfants ont été
emprisonnés, c’est le fait qu’ils n’avaient pas la possibilité de
prouver qu’ils étaient mineurs. Car bien que l’enregistrement à la
naissance fasse partie des droits fondamentaux de chaque enfant, nombre
d’entre eux n’ont pas d’acte de naissance et sont ainsi exclus des
droits et des prestations les plus élémentaires. Ils courent un danger
plus important d’être victimes d’abus ou de traite d’enfants – ou d’être
emprisonnés avec des adultes.
L’UNICEF se mobilise pour que les
jeunes soient traités équitablement au tribunal. «Nous poursuivrons
notre collaboration avec le ministère de la justice et les ONG jusqu’à
ce que les droits des enfants soient respectés au Rwanda», affirme
Francesca Morandini.
SANTE :
L’histoire de Nelao, Namibie
4)
Nealo a été infectée par le VIH à l’âge de seize ans, il y a presque
cinq ans. « J’étais au courant pour le VIH », dit-elle. « Mais je n’ai
pas osé prendre les précautions que je conseillais aux autres. L’amour
que j’avais pour le garçon qui m’a infectée m’a aveuglée. J’avais la
phrase toute prête dans la tête : « Utilisons un préservatif ». Mais je
ne suis pas arrivée à la dire. J’ai cru que si je lui disais ça, ce
serait la fin de notre relation. Et j’étais trop jeune pour dire « non »
et ne pas céder. »
Nelao a découvert qu’elle était séropositive
quand son fils, qui a maintenant trois ans, est tombé malade. Ils ont
tous les deux fait le test du VIH et ils étaient tous les deux porteurs
du virus.
Naturellement, ce fut un grand choc. Mais la mère de Nelao
ne l’a pas laissé tomber et l’a beaucoup aidée. « Je fais encore partie
de la famille », fait remarquer Nelao. « Plus tard, quand j’ai reçu des
conseils, j’ai compris ce que ça voulait dire « être séropositive », et
comment vivre avec le VIH. »
EDUCATION :
L’histoire de Lalita, Inde
5)
Comme beaucoup de parents en Inde, ceux de Lalita voulaient qu’elle se
marie à l’âge de dix ans. Voulant s’instruire, la jeune fille s’est
rendue secrètement dans une école réservée aux filles des villages
pauvres. « Je me souviens encore du jour où mon frère jumeau m’a
surprise alors que j’allais à l’école. Il m’a battue car il était
honteux que j’ose étudier alors qu’aucun homme de notre famille n’avait
jamais été scolarisé. »
Lalita a appris à lire et à écrire. Elle a
également appris l’usage de la bicyclette et le karaté. « Je veux
poursuivre mes études et devenir un professeur chevronné. Je veux faire
découvrir aux filles un monde qu’elles ignorent, et je rêve d’une école
dans chaque village ! »
PROTECTION / ENFANTS SOLDATS :
L’histoire d’Alhaji, Sierra Leone
6)Alhaji
a été enlevé par des soldats rebelles en Sierra Leone quand il avait
dix ans. Il a été forcé de se battre avec eux jusqu’à ce que l’Unicef
obtienne sa libération deux ans plus tard. Alhaji raconte ces deux
années passées à combattre. Souvent en première ligne, après avoir été
drogué, il a commis des atrocités, tué des militaires et des civils. Il
ne sait plus combien. Mais il a vu aussi mourir ses amis à côté de lui.
Aujourd’hui,
en partie à cause du manque de drogue, Alhaji a du mal à dormir et à se
concentrer. Il lui arrive encore de montrer de l’agressivité envers les
autres. Il vit dans une famille d’accueil, va à l’école et reçoit une
aide psychologique pour retrouver sa place dans la société.
IDENTITE :
L’histoire d’Atia et de ses frères et sœurs, Madagascar
7)
Atia (12 ans), Marie-Rose (18 ans) et leurs huit frères et sœurs ne
sont pas inscrits sur les registres de l’état civil. Officiellement, ils
n’existent pas. Ils sont venus avec leurs parents pour effectuer
l’enregistrement rétroactif de leur naissance.
Le juge Tatafraky
s’est déplacé afin d’enregistrer et d’officialiser l’existence d’environ
1 200 enfants. Les familles se présentent devant lui avec leur dossier,
répondent à ses questions et repartent après quelques minutes en ayant
accompli cette formalité administrative qui peut changer la vie. Après
le passage de sa famille devant le juge, Atia explique qu’il est venu
chercher sa « Kopia » parce qu’il veut continuer d’aller à l’école et
avoir une carte d’identité. Marie-Rose, elle aussi, veut une carte
d’identité car elle a 18 ans et veut pouvoir voter. Elle est venue avec
sa fille de 2 ans qui a été enregistrée en même temps qu’elle. « C’était
impressionnant de passer devant le juge, mais je suis contente de
l’avoir fait. »
TRAVAIL DES ENFANTS
L’histoire de Xiuhua, Chine
8)Xiuhua
n’avait que 10 ans quand elle a dû quitter l’école pour aider ses
parents aux champs. « Les parents pensent souvent que s’ils retirent
leurs filles de l’école, ils économisent de l’argent », explique Mu
Huiqin, directrice adjointe de l’école que fréquente Xiuhua à Guyuan,
dans la région autonome de Ningxia Hui, dans l’ouest de la Chine.
Mme
Mu et d’autres ont essayé, sans grand succès, de persuader les parents
de laisser leurs filles retourner à l’école. Le père de Xiuhua, comme
bien d’autres, pense qu’il vaut mieux que les filles se marient. « Je
pleurais derrière la porte quand j’ai entendu mon père dire cela à mon
professeur », dit Xiuhua.
Mais il y a cinq ans, les perspectives
d’avenir de Xiuhua ont changé. Un projet d’éducation non scolaire pour
adolescentes, soutenu par l’Unicef, a ouvert ses portes dans la région,
enseignant la couture, la broderie et des techniques spécialisées pour
cultiver le maïs, le blé et la pastèque à Guyan, où il fait très froid
et ne pleut pas beaucoup. « Nous avons invité les experts locaux à
organiser un stage pour les filles qui avaient abandonné l’école, leur
donnant ainsi un billet pour échapper à la pauvreté », dit Mme Mu.
Au
cours des deux dernières années, les programmes de formation lancés
dans la région autonome ont aidé 1 800 filles. Xiuhua a appris la
couture. Chaque jour, après avoir aidé sa mère à la maison, elle
s’exerce. Elle gagne déjà de l’argent qui vient arrondir le revenu
familial en confectionnant des vêtements pour les villageois.
Xiuhua
dit que quand elle contribue à mettre de la nourriture sur la table,
l’espoir revient. « Et quand tu vois une lueur d’espoir, ton sens de
l’humour revient. Tu peux même taquiner tes parents. »
Le rêve de
Xiuhua est d’ouvrir un atelier de couture comme son amie Yang Yan. Yang
Yan a 22 ans et elle est mère d’un petit garçon. Elle n’a suivi que deux
ans d’éducation de base. Mais en 1998, grâce au programme de
renforcement des moyens de subsistance des filles, elle a ouvert le
premier atelier de couture du village et depuis, elle apporte une bonne
contribution au revenu de sa famille.
L’histoire d’Awatif, Egypte
9)Awatif
Morsy n’oubliera jamais le jour où elle a entendu dire qu’une nouvelle
école avait ouvert ses portes dans son village. « Quelqu’un est venu
chez moi pour demander le nom des enfants qui n’allaient pas à l’école
», se rappelle-t-elle. « Ma mère leur a donné mon nom. J’étais ravie. »
Comme
pour la plupart des enfants de 8 ans du village de Beni Shara’an en
Égypte, la vie d’Awatif jusqu’à ce jour se divisait entre un travail
exténuant dans les champs de blé et le confinement à la maison. Pour
toutes ces filles, la nouvelle école – une seule salle de classe au
rez-de-chaussée d’une maison convertie en école – était la réalisation
d’un rêve.
« Nous allions regarder les gens qui décoraient la salle.
Tout était clair et coloré. Il y avait des jeux et des images, des
choses que je n’avais jamais vues auparavant. » Tout le monde n’était
peut-être pas aussi enthousiaste dans le village, au moins au début.
Certains agriculteurs se plaignaient que l’école allait les priver de la
main-d’oeuvre bon marché que représentaient les enfants. Même le
beau-père d’Awatif n’était pas convaincu. « Et pourquoi est-ce qu’une
fille aurait besoin de s’instruire? » demandait-il.
Par chance, ce
n’était pas l’opinion de Farouk Abdel Naim, le commerçant d’âge mûr qui
avait été convaincu de faire don des locaux pour créer une école. « Je
suis arrivé à la conclusion que l’éducation d’une fille est même plus
importante que celle d’un garçon », dit M. Abdel Naim. « Un homme peut
toujours s’en sortir, quelles que soient les conditions, mais pas une
fille. Il faut qu’elle soit instruire pour s’en sortir dans la vie. »
Huit
ans plus tard, il serait difficile de trouver qui que ce soit à Beni
Shara’an qui ne partage pas cette opinion. L’école – qui comporte
aujourd’hui trois salles de classe – est considérée comme un
investissement intelligent qui rapporte des avantages tangibles à la
communauté.
Prenons l’exemple du commerçant Ahmed Abdel Jaber.
Lui-même illettré, il a envoyé sa fille Rawia à l’école dès qu’elle a
ouvert ses portes. « Avant que Rawia aille à l’école, les comptes de mon
commerce étaient totalement désorganisés », se rappelle-t-il. « Mais
rapidement, elle a commencé à s’occuper des livres pour moi et elle a
aidé sa soeur aînée à apprendre à lire et à écrire. »
Dans un village
où l’analphabétisme semble incontournable, on n’est pas en manque
d’histoires où l’éducation des filles a fait une grande différence dans
la qualité de vie et dans les affaires des familles. Soudain, les
ordonnances du médecin ou les mises en garde sur un sac d’engrais sont
devenues claires. Et surtout, l’exemple des enfants a encouragé
plusieurs adultes à s’inscrire à des cours d’alphabétisation.
Aujourd’hui,
Awatif est à l’école secondaire locale et elle envisage de faire des
études universitaires. « Beaucoup de gens ici à Beni Shara’an veulent
que je sois médecin », dit-elle. « Mais moi je veux être enseignante
pour transmettre à d’autres enfants ce que j’ai appris. » Elle s’est
déjà attelée à la tâche. Awatif est un exemple à suivre aux yeux des
filles du village. Notamment auprès de Faten, âgée de 11 ans : « J’ai lu
toutes les nouvelles d’Awatif », dit-elle. « Le veux être exactement
comme elle un jour. »
Les enfants soldats
10)« Il n'y a simplement pas d'excuse, pas d'argument acceptable pour armer des enfants ».
Mgr Desmond Tutu
Mathieu, âgé de 10 ans, me faisait cette réflexion :
« Mais "enfant soldat", ça ne veut rien dire, parce que soit on est un enfant, soit on est un soldat, non ? »
Eh oui, voilà deux termes tout à fait antinomiques !
Pourtant,
en ce début de troisième millénaire, selon Amnesty International, on
compte au moins 300.000 enfants soldats dans le monde. Et ce nombre ne
cesse d'augmenter car la plupart des pays qui sont en guerre depuis des
années voient leurs adultes disparaître les uns après les autres. Alors,
pour continuer à combattre les adversaires, on compte sur les enfants
que l'on envoie au front.
Les armées savent manœuvrer
efficacement pour recruter un enfant. La plupart du temps, des
militaires kidnappent les enfants dans les écoles, les stades, les
églises et dans les rues. Certains n'ont alors que 7 ans.
Parfois les
enfants rejoignent volontairement les rangs de l'armée. En effet, que
fait un enfant lorsque toute sa famille a été tuée et qu'il se retrouve
dans la rue sans rien avoir à manger ? Eh bien il accepte de s'engager
dans une fraction de l'armée en échange de repas quotidiens.
Que
fait cet enfant pauvre à qui l'on promet le paradis s'il donne sa vie
pour son pays ? Que fait-il si on lui promet de belles bottes, des
vêtements, de belles armes pour se sentir en sécurité et une famille
remplie d'enfants ? A-t-il la possibilité de refuser l'enrôlement alors
qu'à son âge il est totalement naïf et inconscient du danger qui le
menace ?
Invité- Invité
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