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Lalla Fatma N'Soumer:

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Lalla Fatma N'Soumer: Empty Lalla Fatma N'Soumer:

Message par Invité Mar 30 Avr - 19:01

Lalla Fatma N'Soumer:

Lalla Fadhma N'Soumer (1830 - 1863), est
une personnalité de la résistance des Kabyles (Zouaouas:dénomination
historique des Kabyles du Djurdjura) contre la conquête de la Kabylie
par la France dans les années 1850.
L'adolescence:
Née en 1830 en
Haute Kabylie, région nord-est de l'Algérie, dans un village du nom de
Ouerdja, proche de Ain El Hammam - (ex Michelet). Fille du cheikh Ali
Ben Aissi et de Lalla Khlidja, son père est le chef d'une école
coranique liée à la zaouïa Rahmania de sidi Mohamed ibn Abderahmane Abu
Qabrein. Fathma mémorise le Coran très jeune en écoutant son père
psalmodier les versets. Elle est de souche maraboutique, d'une grande
beauté, d'après la tradition orale et les icônes qui lui sont
consacrées. Comme il est de coutume dans ces régions et à cette époque,
on veut la marier. Malgré la multitude de prétendants, elle refuse. Ses
parents déclarent qu'elle est possédée et l'enferment dans un réduit.
Elle en sort transformée : Dieu lui a révélé sa foi. Sa famille insiste
pour la marier refusant de voir que leur fille est déjà ailleurs. Elle
est mariée de force à son cousin, refuse de consommer le mariage et se
retrouve rapidement répudiée. Effet fatal, elle est mise en Quarantaine
ainsi que sa famille. A cette période de sa vie. Fathma est prise pour
folle. Elle passe des journées à marcher, elle arpente entre le lever et
le coucher du soleil les montagnes de son village. Elle demande à
quitter son village pour rejoindre son frère, cheikh du village de
Soumer. Sous sa protection elle se met à apprendre le Coran et
l'astrologie. Après la mort de son père, elle dirige avec son frère
l'école coranique. Elle enseigne le Coran aux enfants et s'occupe des
pauvres.
La combattante:
Fathma, alors à la fin de l'adolescence,
acquiert une bonne réputation, surtout elle développe une grande
capacité à la prédiction et au règlement des litiges. C'est ainsi
qu'elle confie à son frère ses rêves tourmentés. Elle lui dit : « Toutes
les nuits, je vois des armées venir nous envahir, nous devons nous
préparer. » Son frère prend au sérieux ses prédications et lance un
appel à la mobilisation dans les villages avoisinants. Les batailles qui
ont eu lieu en Kabylie furent nombreuses et sanglantes à cette époque;
celles que Fathma N'Soumer a menées sont restées mémorables. Fathma
donne lors de la bataille de Oued Sebaou en 1854 une leçon de courage et
de détermination alors qu'elle n'avait que vingt-quatre ans. Elle passe
des années à organiser une armée de femmes et d'hommes pour riposter au
conquérant. En 1847, elle accepte de se joindre aux résistants de la
région, les Chérifs Si Mohamed EI-Hachemi et Bou-Baghla. A la mort de ce
dernier, en 1854, la résistance contre les troupes du maréchal Randon,
estimées à 13 000 hommes dirigés par les généraux Mac Mahon et Maissiat.
Le marchal Randon, dépité par la défaite, tente de trouver des appuis
en Kabylie pour trouver la cachette de Fathma et de son armée. Cela ne
fait qu'accentuer la réputation de l'héroïsme de Fathma qui est
transmise par des chants et des louanges à travers les montagnes,
Plusieurs batailles ont été livrées sous le commandement de cette femme
dont la renommée s'étendait de plus en plus à travers la Kabylie. Les
défaites successives ont mené le général Randon à déclarer le
cessez-le-feu. Fathma profite de ce repli pour préparer ses troupes. Des
appuis s'organisent à travers le pays : fabriques d'armes, entrainement
des troupes, réserves alimentaires. Après trois ans, l'armée française
qui est aussi renforcée constitua des « goums » avec des chefs ralliés,
Randon demanda des renforts lorsqu'il attaqua par surprise les Aït
Iraten, ses forces atteignirent 35 000 hommes. les combats furent
féroces. Fathma appelle ses troupes à lutter pour la liberté et à un
ultime effort pour battre l'ennemi. Les batailles sont perdues. Les
chefs furent contraints de se rendre : Si Hadj Amar, Si Seddik Ben Arab,
Si El-Djoudi et Sidi Tahar. Fathma est accueillie chez Si Tahar Ben
Mahieddiene, un notable de la région de Tablat, où elle trouva refuge
dans la zaouïa de Sidi Ali Boumâali, à Tourtatine, près de Tablat (à 100
km à l'est de Médéa, dans la commune d'EI-Aïssaouia). Arrêtée le 27
juillet 1857 dans le village de Takhlijt Ath Atsou, près de Tirourda et
incarcérée. Sa riche bibliothèque contenant des travaux religieux et
scientifique est détruite par l'armée française. Affectée par la mort de
son frère en 1861, elle meurt en 1863 à Béni Slimane à l'age de
trente-trois ans, suite à l'épreuve de son incarcération.
Ses cendres
ont été transférées en 1994 du cimetière de Sidi Abdellah,à 100 mètres
de la Zaouia Boumâali à Tourtatine vers le Carré des martyrs à El Alia
Alger.
« Lalla » est un titre honorifique ou une marque de respect féminin.

« N'Soumer » vient du kabyle « de Soumer », nom du village dans lequel son père tenait une Zaouia.

Son vrai nom kabyle est Fadhma Nat Si Hmed

Appelée « la Jeanne d'Arc du Djurdjura » par l'historien Louis Massignon.
Source:le portail des hommes libres

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