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Message par Berrais Dim 22 Fév - 21:55

La vraie campagne
Je l'ai connue tout enfant, à l'age ou les petits qui seront toucheurs de bœufs commencent à prendre l'aiguillon, portent la soupe aux hommes qui fauchent, et reviennent si fiers le soir, dans le silence des brumes tombantes, à califourchon sur la vieille jument blanche qui a l'air de les bercer. Et je crois que ceux qui ne l'ont pas vue avec leurs yeux de dix ou douze ans, ne l'aimeront jamais de cet amour-là. Elle veut des âmes tout à elle, des âmes fraîches parce qu'elle est fraîche, des âmes jeunes parce qu'elle est l'éternelle jeunesse.
                                                        
                                                                         René Bazin - En province.

Nuit d'été
Dès que les lampes étaient éteintes, je descendais le long de la treille et, à pas de loup, j'allais m'asseoir au bord de l'aire pour jouir de la nuit. Tout seul, au chant des grillons innombrables et d'une ou deux rainettes qu'attirait le puits, je regardais avec patience l'étendue solitaire de la campagne. Il y flottait une buée, douce et tiède au visage, ou les clartés du ciel, astres lointains, lune finissante, s'estompaient et semblaient se dissoudre en lueurs d'un rayonnement presque imperceptible.
J'éprouvais un bonheur de détachement et de paix à rester immobile et seul au milieu des arbres et des plantes. J'y épiais la vie nocturne.

                                                                         Henri Bosco - Antonin.
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