Education nationale:On efface tout et on recommence...
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Education nationale:On efface tout et on recommence...
Le navire de l’éducation nationale n’est pas encore arrivé à bon port. Après des réformes tous azimuts menées des années durant, revoilà le vent des réformes qui se lève à nouveau. Et pour cause, le tout nouveau ministre de l’Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed, semble peu satisfait du travail accompli par son prédécesseur, Boubekeur Benbouzid. Il le fait savoir et veut y remédier.
Le prétexte est là. Les résultats «catastrophiques» enregistrés à l’issue de ce premier trimestre. Ils sont la preuve probante de cette décadence de l’institution scolaire, et l’incitent à engager des réformes pour hisser le secteur à un niveau acceptable, adapté aux «normes» en vigueur ailleurs dans le monde. Ces normes qui ne cessent d’évoluer et sur lesquelles nous sommes toujours en retard d’une nostalgie.
Depuis son arrivée à la tête du secteur, le nouveau ministre ne cesse d’évoquer la nécessité de mettre fin aux maux qui gangrènent l’école. C’est bien là, et à aucune variante près, le discours tenu par Benbouzid durant son long règne sur le secteur. Un règne, faut-il le rappeler, où le département de l’éducation nationale a été marqué par plusieurs scandales, grèves, et durant lequel la déperdition scolaire avait atteint son apogée.
Secteur névralgique et des plus stratégiques, l’école algérienne souffre de l’absence d’une politique bien claire et adaptée à sa réalité. Depuis une décennie, une panoplie de réformes et de programmes élaborés sur la base de modèles étrangers, notamment européen, sans prendre en considération la réalité concrète de notre école, ont été appliqués puis remplacés par d’autres, faisant des élèves de véritables cobayes qui ne savent plus sur quel pied danser. Les réformes engagées ont non seulement péché par leurs contenus inadaptés, mais également par leur volatilité. Ne les inscrivant pas dans le temps, leurs promoteurs n’ont pas donné aux différents acteurs le temps de les assimiler, après les avoir écartés durant le processus de leur élaboration.
Pourtant, Benbouzid, qui a bénéficié d’une longévité exceptionnelle, a vu défiler des chefs d’Etat, de gouvernement, des Premiers ministres et ne peut invoquer le prétexte de la courte durée de son mandat. Et la montée au créneau des différents syndicats du secteur pour tirer la sonnette d’alarme et dénoncer leur mise à l’écart, et le danger qui plane sur l’avenir de cette institution est là pour témoigner, si besoin est, de la légèreté avec laquelle ces réformes ont été prises en charge. Sinon, comment exclure un acteur aussi important que les enseignants et venir ensuite lui soumettre un programme qu’il découvre autant que les élèves, et exiger de lui une obligation de résultats ?
En parallèle, la contestation que vit ce secteur et qui est portée par ses différentes composantes, enseignants, travailleurs, élèves et parents, exprime le profond malaise qui y prévaut. Mais elle est l’expression, également, d’un problème de pratique politique aux commandes du pays. La continuité dans le service et les politiques engagées semble être une notion complètement inconnue ou ignorée chez nos dirigeants. Chaque responsable qui prend en charge un secteur quelconque apporte sa recette et se croit obligé, pour apposer son empreinte, de faire table rase du travail de son prédécesseur. Ce qui n'est pas sans causer, à chaque remaniement, un retard, voire un retour en arrière.
Par Boudjemaâ Medjkoune reporters.dz
Le prétexte est là. Les résultats «catastrophiques» enregistrés à l’issue de ce premier trimestre. Ils sont la preuve probante de cette décadence de l’institution scolaire, et l’incitent à engager des réformes pour hisser le secteur à un niveau acceptable, adapté aux «normes» en vigueur ailleurs dans le monde. Ces normes qui ne cessent d’évoluer et sur lesquelles nous sommes toujours en retard d’une nostalgie.
Depuis son arrivée à la tête du secteur, le nouveau ministre ne cesse d’évoquer la nécessité de mettre fin aux maux qui gangrènent l’école. C’est bien là, et à aucune variante près, le discours tenu par Benbouzid durant son long règne sur le secteur. Un règne, faut-il le rappeler, où le département de l’éducation nationale a été marqué par plusieurs scandales, grèves, et durant lequel la déperdition scolaire avait atteint son apogée.
Secteur névralgique et des plus stratégiques, l’école algérienne souffre de l’absence d’une politique bien claire et adaptée à sa réalité. Depuis une décennie, une panoplie de réformes et de programmes élaborés sur la base de modèles étrangers, notamment européen, sans prendre en considération la réalité concrète de notre école, ont été appliqués puis remplacés par d’autres, faisant des élèves de véritables cobayes qui ne savent plus sur quel pied danser. Les réformes engagées ont non seulement péché par leurs contenus inadaptés, mais également par leur volatilité. Ne les inscrivant pas dans le temps, leurs promoteurs n’ont pas donné aux différents acteurs le temps de les assimiler, après les avoir écartés durant le processus de leur élaboration.
Pourtant, Benbouzid, qui a bénéficié d’une longévité exceptionnelle, a vu défiler des chefs d’Etat, de gouvernement, des Premiers ministres et ne peut invoquer le prétexte de la courte durée de son mandat. Et la montée au créneau des différents syndicats du secteur pour tirer la sonnette d’alarme et dénoncer leur mise à l’écart, et le danger qui plane sur l’avenir de cette institution est là pour témoigner, si besoin est, de la légèreté avec laquelle ces réformes ont été prises en charge. Sinon, comment exclure un acteur aussi important que les enseignants et venir ensuite lui soumettre un programme qu’il découvre autant que les élèves, et exiger de lui une obligation de résultats ?
En parallèle, la contestation que vit ce secteur et qui est portée par ses différentes composantes, enseignants, travailleurs, élèves et parents, exprime le profond malaise qui y prévaut. Mais elle est l’expression, également, d’un problème de pratique politique aux commandes du pays. La continuité dans le service et les politiques engagées semble être une notion complètement inconnue ou ignorée chez nos dirigeants. Chaque responsable qui prend en charge un secteur quelconque apporte sa recette et se croit obligé, pour apposer son empreinte, de faire table rase du travail de son prédécesseur. Ce qui n'est pas sans causer, à chaque remaniement, un retard, voire un retour en arrière.
Par Boudjemaâ Medjkoune reporters.dz
HBen- Admin
- Wilaya d'exercice : Tizi Ouzou
Messages : 1196
Date d'inscription : 12/11/2009
Localisation : Montus Ferratus
Re: Education nationale:On efface tout et on recommence...
Il faut que les enseignants soient une partie prenante de ces réformes ,leurs propositions doivent être mises ,en considération car ,c'est avec eux que les apprenants passent la majeure partie de leur cursus scolaire .
Un autre point qui me fait ,vraiment mal,est la coloration politique et meme partisane que prennent ces fameuses réformes ,il faut que la réforme soit objective ,indépendante des pouvoirs politiques.
Un autre point qui me fait ,vraiment mal,est la coloration politique et meme partisane que prennent ces fameuses réformes ,il faut que la réforme soit objective ,indépendante des pouvoirs politiques.
Invité- Invité
Re: Education nationale:On efface tout et on recommence...
Bonjour Mr Sellami!Un autre point qui me fait ,vraiment mal,est la coloration politique et meme
partisane que prennent ces fameuses réformes ,il faut que la réforme soit
objective ,indépendante des pouvoirs politiques.
Malheureusement, l'école algérienne est otage du régime qui en fait un outil de son maintien au pouvoir!
HBen- Admin
- Wilaya d'exercice : Tizi Ouzou
Messages : 1196
Date d'inscription : 12/11/2009
Localisation : Montus Ferratus
Re: Education nationale:On efface tout et on recommence...
DES VRAIS VICTIMES DU SYSTÈME ALGÉRIEN
yaiche hichem- Ancien
- Messages : 107
Date d'inscription : 11/11/2012
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