Le bilan psychopédagogique de l’enfant!
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Le bilan psychopédagogique de l’enfant!
Si la réussite scolaire de l’élève suppose que les processus cognitifs soient efficients, elle requiert aussi un bon fonctionnement des interactions aux autres (pairs et adultes) ainsi que des capacités à répondre aux sollicitations permanentes et souvent pressantes de l’institution scolaire.
Certains enfants, du fait de leur histoire particulière ou du fait des conditions sociales et culturelles de leur vie ne se sentent pas autorisés ou ne se croient pas capables de satisfaire aux exigences scolaires, ne peuvent pas se mobiliser pour répondre aux attentes.
Les conduites de l’enfant-écolier sont guidées par tout ce qui, chez lui, a pu être réprimé, refoulé.
Des conflits psychiques sont réactualisés dans les situations d’apprentissages.
Les apprentissages scolaires sont le terrain privilégié de la formation de symptômes liés à des conflits psycho-affectifs, psychiques. Ils servent de support à l’expression des problèmes de l’enfant.
Le projet d’accompagnement psycho-pédagogique représente la possibilité d’une sensibilisation à d’autres dimensions du problème énoncé : « ça ne marche pas à l’école ».
Les tests
Le bilan psychopédagogique évalue les compétences de l’enfant et sa capacité à les mettre en oeuvre. Il évalue le niveau de développement intellectuel . Il apprécie l’appétence du sujet face aux apprentissages, sa dynamique personnelle et relationnelle .
Les tests utilisés ne le sont pas seulement dans une optique de mesure comparative , ce sont aussi des instruments d’évaluation des fonctionnements psychiques .
Leur connaissance du milieu scolaire et de ses enjeux peut être un élément important dans la rencontre avec l’enfant et sa famille. C’est aussi une dimension prise en compte dans l’équipe pluridisciplinaire du CMPP.
Ce bilan , demandé à l’issue du premier entretien , est souvent motivé par le fait que les parents qui consultent au C.M.P.P.ont pû être invités à le faire par le milieu scolaire . Cette sollicitation, parfois pressante, s’appuie sur des observations telles : comportement “débordant” – comportement “inhibé” – “manque d’envie” voire “refus” face aux apprentissages – résultats scolaires inférieurs à ceux de la classe à laquelle appartient l’enfant – impossibilité à travailler seul , manque d’autonomie – ……………etc
Il est important, pour la famille autant que pour l’école, qu’un regard extérieur puisse être posé sur l’enfant.
Le premier moment du bilan consiste généralement en un entretien avec l’enfant et les personnes qui l’accompagnent. Le psychopédagogue ouvrira ainsi un espace le plus rassurant possible d’écoute, de communication et de recueil d’informations : le pourquoi de cette rencontre – comment ça se passe à l’école pour les devoirs , avec les copains et les copines – à quoi servent les apprentissages – quels sont les moments agréables à l’école –
Quelles sont les matières scolaires qu’il aime travailler et celles qu’il déteste – les relations éventuelles entre les difficultés rencontrées à l’école et des éléments de l’histoire personnelle… voilà quelques unes des questions abordées
Certains enfants, du fait de leur histoire particulière ou du fait des conditions sociales et culturelles de leur vie ne se sentent pas autorisés ou ne se croient pas capables de satisfaire aux exigences scolaires, ne peuvent pas se mobiliser pour répondre aux attentes.
Les conduites de l’enfant-écolier sont guidées par tout ce qui, chez lui, a pu être réprimé, refoulé.
Des conflits psychiques sont réactualisés dans les situations d’apprentissages.
Les apprentissages scolaires sont le terrain privilégié de la formation de symptômes liés à des conflits psycho-affectifs, psychiques. Ils servent de support à l’expression des problèmes de l’enfant.
Le projet d’accompagnement psycho-pédagogique représente la possibilité d’une sensibilisation à d’autres dimensions du problème énoncé : « ça ne marche pas à l’école ».
Les tests
Le bilan psychopédagogique évalue les compétences de l’enfant et sa capacité à les mettre en oeuvre. Il évalue le niveau de développement intellectuel . Il apprécie l’appétence du sujet face aux apprentissages, sa dynamique personnelle et relationnelle .
Les tests utilisés ne le sont pas seulement dans une optique de mesure comparative , ce sont aussi des instruments d’évaluation des fonctionnements psychiques .
Leur connaissance du milieu scolaire et de ses enjeux peut être un élément important dans la rencontre avec l’enfant et sa famille. C’est aussi une dimension prise en compte dans l’équipe pluridisciplinaire du CMPP.
Ce bilan , demandé à l’issue du premier entretien , est souvent motivé par le fait que les parents qui consultent au C.M.P.P.ont pû être invités à le faire par le milieu scolaire . Cette sollicitation, parfois pressante, s’appuie sur des observations telles : comportement “débordant” – comportement “inhibé” – “manque d’envie” voire “refus” face aux apprentissages – résultats scolaires inférieurs à ceux de la classe à laquelle appartient l’enfant – impossibilité à travailler seul , manque d’autonomie – ……………etc
Il est important, pour la famille autant que pour l’école, qu’un regard extérieur puisse être posé sur l’enfant.
Le premier moment du bilan consiste généralement en un entretien avec l’enfant et les personnes qui l’accompagnent. Le psychopédagogue ouvrira ainsi un espace le plus rassurant possible d’écoute, de communication et de recueil d’informations : le pourquoi de cette rencontre – comment ça se passe à l’école pour les devoirs , avec les copains et les copines – à quoi servent les apprentissages – quels sont les moments agréables à l’école –
Quelles sont les matières scolaires qu’il aime travailler et celles qu’il déteste – les relations éventuelles entre les difficultés rencontrées à l’école et des éléments de l’histoire personnelle… voilà quelques unes des questions abordées
HBen- Admin
- Wilaya d'exercice : Tizi Ouzou
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Date d'inscription : 12/11/2009
Localisation : Montus Ferratus
Re: Le bilan psychopédagogique de l’enfant!
Arrive ensuite le temps de travail avec l’enfant seul, sauf dans quelques situations où la séparation par exemple d’un jeune enfant et de l’adulte accompagnant est trop difficile.
Le travail proposé va permettre de repérer et évaluer , de situer ses productions et résultats en référence à ceux des enfants de la même tranche d’âge – ce qu’il réussit , ce qu’il échoue et comment il s’y prend – quelles sont ses stratégies de résolution, d’évitement – se fatigue-t-il – désire-t-il réussir – réussit-il mieux si on l’aide – veut-il être aidé – accepte-t-il l’aide , la demande-t-il
Des tests de niveau1 sont utilisés en fonction des éléments de l’entretien, de l’âge de l’enfant, de ce qui se passe dans ce moment de bilan.
Les enfants reçus pour un bilan psychopédagogique ont généralement entre 5 et 15 ans. Les problématiques sont différentes, les investigations en découlent.
Pour un enfant de maternelle ou de C.P. il est important d’évaluer le niveau de compréhension du langage oral. De nombreuses situations de refus d’obéissance à une consigne, donnée comme évidente dans le cadre scolaire, peuvent être dûes à une incompréhension quasi totale des mots contenus dans la consigne. Le contexte familial et le contexte scolaire n’utilisent pas les mêmes codes, des décalages se produisent qui peuvent évoluer vers le repli sur soi ou le conflit ou le désintérêt ou …….. en tout cas vers une rupture de la communication et un enkystement (préjudiciable) de la situation . ( Boehm, khomsi, E.C.S.II, E.A.C.E. possibles ).
Il est également important d’apprécier la maturité et la capacité du langage oral à construire du sens, à lier des évènements, à expliquer une situation à un interlocuteur ( certains items de l’E.C.S. , du Médial ) . Les images séquentielles et le discours qu’elles impliquent permettent de voir quels sont les introducteurs de complexité utilisés par l’enfant , s’il juxtapose les évènements mis en image ou s’il les organise grâce aux relations de causes à effets (utilisation du “parce que”).
Pour des enfants du cycle III certaines inhibitions rendent le discours difficile et l’utilisation de l’ordinateur comme médiateur de la relation avec des jeux tel TIM permet d’observer les capacités et les démarches hypothético-déductives , d’en entendre les argumentations.
Les problèmes posés par le langage oral induisent une grande part de ceux que l’écrit apporte. Il n’est pas rare de voir des enfants que l’on peut qualifier de lecteurs, incapables d’appliquer une consigne. Le premier travail du bilan est donc de s’assurer que la compréhension de ce qui est demandé est efficace. (E.C.S.III). En complément, un jeu comme cache-tampon permet de constater la capacité à s’emparer de l’écrit pour communiquer. Dans le même temps les difficultés éventuelles en orthographe sont appréhendables : vérifier si les mots sont compréhensibles, écrits au moins d’une manière homophonique. (T.A.S. , Bat-élem,… )
Pour ce qui est du domaine des mathématiques : compréhension de l’énoncé, technique opératoire, connaissance de la numération, raisonnement logico-mathématique sont à explorer (E.C.S., T.A.S.,…)
Les capacités attentionnelles sont souvent les plus difficiles à mettre en évidence car rien ne permet de conclure qu’un enfant reste concentré sur une tâche grâce à son attitude. Pour certains enfants travailler c’est poser d’une certaine façon : ce qui n’est pas là un faire-semblant mais une véritable confusion sur ce qu’est la notion même de travail. Cette confusion existe également lorsqu’il s’agit de définir ce qu’est un bon élève: “être gentil avec le maître et les copains” est sans doute un projet intéressant mais pas suffisant. Les outils étalonnés n’existent pas pour ces observations et le recours aux jeux est essentiel : maîtrise de soi, réflexes, distanciation des affects sont là observables.
Lorsque les outils (T.A.S., T.C.E.M. par exemple) ne prennent en considération qu’une partie de l’évaluation qui est envisagée rien n’empêche de piocher dans différents outils les items les plus pertinents.
Le bilan psychopédagogique fait apparaître autant de potentialités qu’il souligne de défaillances. Il permet dans certains cas d’expliquer que les difficultés que l’on situait dans tel domaine des apprentissages et pour lesquelles on faisait des efforts dont les effets de découragement devenaient proportionnels à ces mêmes efforts, trouvent leur source dans un tout autre domaine. Il permet surtout de débuter plus sereinement une relation nécessaire au travail d’étayage dans une prise en charge psychopédagogique lorsque proposée post synthèse.
Le travail proposé va permettre de repérer et évaluer , de situer ses productions et résultats en référence à ceux des enfants de la même tranche d’âge – ce qu’il réussit , ce qu’il échoue et comment il s’y prend – quelles sont ses stratégies de résolution, d’évitement – se fatigue-t-il – désire-t-il réussir – réussit-il mieux si on l’aide – veut-il être aidé – accepte-t-il l’aide , la demande-t-il
Des tests de niveau1 sont utilisés en fonction des éléments de l’entretien, de l’âge de l’enfant, de ce qui se passe dans ce moment de bilan.
Les enfants reçus pour un bilan psychopédagogique ont généralement entre 5 et 15 ans. Les problématiques sont différentes, les investigations en découlent.
Pour un enfant de maternelle ou de C.P. il est important d’évaluer le niveau de compréhension du langage oral. De nombreuses situations de refus d’obéissance à une consigne, donnée comme évidente dans le cadre scolaire, peuvent être dûes à une incompréhension quasi totale des mots contenus dans la consigne. Le contexte familial et le contexte scolaire n’utilisent pas les mêmes codes, des décalages se produisent qui peuvent évoluer vers le repli sur soi ou le conflit ou le désintérêt ou …….. en tout cas vers une rupture de la communication et un enkystement (préjudiciable) de la situation . ( Boehm, khomsi, E.C.S.II, E.A.C.E. possibles ).
Il est également important d’apprécier la maturité et la capacité du langage oral à construire du sens, à lier des évènements, à expliquer une situation à un interlocuteur ( certains items de l’E.C.S. , du Médial ) . Les images séquentielles et le discours qu’elles impliquent permettent de voir quels sont les introducteurs de complexité utilisés par l’enfant , s’il juxtapose les évènements mis en image ou s’il les organise grâce aux relations de causes à effets (utilisation du “parce que”).
Pour des enfants du cycle III certaines inhibitions rendent le discours difficile et l’utilisation de l’ordinateur comme médiateur de la relation avec des jeux tel TIM permet d’observer les capacités et les démarches hypothético-déductives , d’en entendre les argumentations.
Les problèmes posés par le langage oral induisent une grande part de ceux que l’écrit apporte. Il n’est pas rare de voir des enfants que l’on peut qualifier de lecteurs, incapables d’appliquer une consigne. Le premier travail du bilan est donc de s’assurer que la compréhension de ce qui est demandé est efficace. (E.C.S.III). En complément, un jeu comme cache-tampon permet de constater la capacité à s’emparer de l’écrit pour communiquer. Dans le même temps les difficultés éventuelles en orthographe sont appréhendables : vérifier si les mots sont compréhensibles, écrits au moins d’une manière homophonique. (T.A.S. , Bat-élem,… )
Pour ce qui est du domaine des mathématiques : compréhension de l’énoncé, technique opératoire, connaissance de la numération, raisonnement logico-mathématique sont à explorer (E.C.S., T.A.S.,…)
Les capacités attentionnelles sont souvent les plus difficiles à mettre en évidence car rien ne permet de conclure qu’un enfant reste concentré sur une tâche grâce à son attitude. Pour certains enfants travailler c’est poser d’une certaine façon : ce qui n’est pas là un faire-semblant mais une véritable confusion sur ce qu’est la notion même de travail. Cette confusion existe également lorsqu’il s’agit de définir ce qu’est un bon élève: “être gentil avec le maître et les copains” est sans doute un projet intéressant mais pas suffisant. Les outils étalonnés n’existent pas pour ces observations et le recours aux jeux est essentiel : maîtrise de soi, réflexes, distanciation des affects sont là observables.
Lorsque les outils (T.A.S., T.C.E.M. par exemple) ne prennent en considération qu’une partie de l’évaluation qui est envisagée rien n’empêche de piocher dans différents outils les items les plus pertinents.
Le bilan psychopédagogique fait apparaître autant de potentialités qu’il souligne de défaillances. Il permet dans certains cas d’expliquer que les difficultés que l’on situait dans tel domaine des apprentissages et pour lesquelles on faisait des efforts dont les effets de découragement devenaient proportionnels à ces mêmes efforts, trouvent leur source dans un tout autre domaine. Il permet surtout de débuter plus sereinement une relation nécessaire au travail d’étayage dans une prise en charge psychopédagogique lorsque proposée post synthèse.
HBen- Admin
- Wilaya d'exercice : Tizi Ouzou
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Localisation : Montus Ferratus
Re: Le bilan psychopédagogique de l’enfant!
Les échelles d’évaluation de l’intelligence :
- WPPSI
- WISC III
ces deux tests proposent une évaluation statistique de l’intelligence (quantification, mesure, objectivation intra et inter sujets) et supposent le respect de chaque sujet dans sa singularité dans l’observation du déroulement de la passation.
Le concepteur des échelles (Wechsler) définit l’intelligence comme la “capacité de l’individu d’agir dans un but déterminé, de penser rationnellement, et d’entrer efficacement en contact avec son environnement”
Le test constitue une médiation dans la rencontre, l’interlocution entre le psychologue et l’enfant.
Ce dispositif permet d’écouter l’enfant, de recevoir ses différentes expressions dans des enjeux transférentiels (savoirs – difficultés – instabilité motrice, verbale, mentale – inhibition – angoisse – troubles de l’attention, de la parole, du discours, des apprentissages…)
Les items de l’échelle verbale donnent des indications sur les capacités à manier les mots, les symboles.
Les items de l’échelle performance concernent les aptitudes à se servir d’ objets, à percevoir des schémas visuels.
Les réponses seront notées quantitativement et qualitativement : en utilisant le mode de cotation du test utilisé ; en observant le mode de réaction et de pensée.
Les informations recueillies trouveront écho, complément, dans : l’entretien, le dessin, un test de personnalité, un test plus référé au travail scolaire.
Le dessin
Le dessin apparaît comme un moyen de communication et d’expression privilégié chez l’enfant. Cette activité spontanée se perfectionne à travers expériences et observations .
Ainsi , peu à peu , la représentation graphique offre à l’enfant la possibilité de matérialiser sa pensée.
Le dessin revêt plusieurs rôles :
- il possède une fonction “objective”. En effet, le dessinateur veut de manière consciente montrer , expliquer , décrire , raconter ce qu’il a vu , ce qu’il sait. Le dessin est l’expression d’une réalité car ce sont ses préoccupations de l’instant qui le motivent.
- il mobilise chez l’auteur une dimension esthétique qu’il souhaite partager et dans laquelle s’expriment des intuitions conscientes et inconscientes.
- il a une fonction “projective” , en donnant écho aux affects, aux sentiments, aux émotions conscientes et inconscientes. Le dessin apparaît comme un acte propre à actualiser tous les fantasmes; ainsi les dédramatiser, les transformer, les maîtriser.
Le dessin est une activité cathartique naturelle.
A partir du dessin, c’est bien la question du développement global de l’enfant qui est posée . La mémoire , l’habileté manuelle , la latéralité , le schéma corporel , la créativité , les performances graphiques , les représentations mentales , les expressions conscientes et inconscientes sont mis en jeu et ainsi, en rendent possible l’observation , l’évaluation , l’étude et l’interprétation .
Au cours de la synthèse le propos descriptif du bilan prendra sens dans un tableau d’ensemble. Une construction, une élaboration, viendra répondre à la question posée lors de la demande de consultation dans une proposition de soin : repositionnement et aménagement de la question posée.
- WPPSI
- WISC III
ces deux tests proposent une évaluation statistique de l’intelligence (quantification, mesure, objectivation intra et inter sujets) et supposent le respect de chaque sujet dans sa singularité dans l’observation du déroulement de la passation.
Le concepteur des échelles (Wechsler) définit l’intelligence comme la “capacité de l’individu d’agir dans un but déterminé, de penser rationnellement, et d’entrer efficacement en contact avec son environnement”
Le test constitue une médiation dans la rencontre, l’interlocution entre le psychologue et l’enfant.
Ce dispositif permet d’écouter l’enfant, de recevoir ses différentes expressions dans des enjeux transférentiels (savoirs – difficultés – instabilité motrice, verbale, mentale – inhibition – angoisse – troubles de l’attention, de la parole, du discours, des apprentissages…)
Les items de l’échelle verbale donnent des indications sur les capacités à manier les mots, les symboles.
Les items de l’échelle performance concernent les aptitudes à se servir d’ objets, à percevoir des schémas visuels.
Les réponses seront notées quantitativement et qualitativement : en utilisant le mode de cotation du test utilisé ; en observant le mode de réaction et de pensée.
Les informations recueillies trouveront écho, complément, dans : l’entretien, le dessin, un test de personnalité, un test plus référé au travail scolaire.
Le dessin
Le dessin apparaît comme un moyen de communication et d’expression privilégié chez l’enfant. Cette activité spontanée se perfectionne à travers expériences et observations .
Ainsi , peu à peu , la représentation graphique offre à l’enfant la possibilité de matérialiser sa pensée.
Le dessin revêt plusieurs rôles :
- il possède une fonction “objective”. En effet, le dessinateur veut de manière consciente montrer , expliquer , décrire , raconter ce qu’il a vu , ce qu’il sait. Le dessin est l’expression d’une réalité car ce sont ses préoccupations de l’instant qui le motivent.
- il mobilise chez l’auteur une dimension esthétique qu’il souhaite partager et dans laquelle s’expriment des intuitions conscientes et inconscientes.
- il a une fonction “projective” , en donnant écho aux affects, aux sentiments, aux émotions conscientes et inconscientes. Le dessin apparaît comme un acte propre à actualiser tous les fantasmes; ainsi les dédramatiser, les transformer, les maîtriser.
Le dessin est une activité cathartique naturelle.
A partir du dessin, c’est bien la question du développement global de l’enfant qui est posée . La mémoire , l’habileté manuelle , la latéralité , le schéma corporel , la créativité , les performances graphiques , les représentations mentales , les expressions conscientes et inconscientes sont mis en jeu et ainsi, en rendent possible l’observation , l’évaluation , l’étude et l’interprétation .
Au cours de la synthèse le propos descriptif du bilan prendra sens dans un tableau d’ensemble. Une construction, une élaboration, viendra répondre à la question posée lors de la demande de consultation dans une proposition de soin : repositionnement et aménagement de la question posée.
HBen- Admin
- Wilaya d'exercice : Tizi Ouzou
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Date d'inscription : 12/11/2009
Localisation : Montus Ferratus
Re: Le bilan psychopédagogique de l’enfant!
Source:
© 2013. Le blog du CMPP de Périgueux
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HBen- Admin
- Wilaya d'exercice : Tizi Ouzou
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Localisation : Montus Ferratus
Re: Le bilan psychopédagogique de l’enfant!
merci infiniment collègue pour ce document .
adouma- Modérateur
- Messages : 409
Date d'inscription : 19/04/2013
Re: Le bilan psychopédagogique de l’enfant!
Et c'est bien la raison pour laquelle, nous devons abolir certaines observations dans les bulletins de nos élèves. " élève faible " " élève turbulent" " élève étourdi " de préférence : "résultats faibles " " comportement turbulent " " vous devez faire attention " etc... au lieu de dire : tu écris mal .vaut mieux dire : tu dois soigner ton écriture !
abderrahmane 31- Modérateur
- Wilaya d'exercice : oran
Messages : 935
Date d'inscription : 12/05/2013
Localisation : oran
Re: Le bilan psychopédagogique de l’enfant!
Qu'on soit adultes ou enfants, nous appréhendons tous les visites chez les psychologues, pédagogues, psychopédagogues et surtout les psychiatres et pourtant...
Invité- Invité
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